Le petit goût acide, la couleur vive et la texture fondante de la rhubarbe en font une plante originale et incontournable pour les amateurs de confitures et de desserts atypiques. Sa pleine saison va d'avril à juillet.

Parfaite pour aciduler vos desserts
Attention, toute la plante ne se mange pas, ses feuilles sont toxiques. La tige ou "pétiole" est la seule partie de la rhubarbe qui se cuisine, donnant une saveur inimitable à de nombreuses recettes.
Son agréable touche d'acidité permet de renouveler des grands classiques de la cuisine française telles que des tartes, des compotes ou encore des crumbles. Meilleure cuite que crue, vous pouvez aussi essayer de surprenantes combinaisons en considérant cette plante herbacée comme un légume
et en la cuisinant avec de la volaille ou du poisson.
Astuce : au moment de choisir de la rhubarbe regardez attentivement la tige. Si à la cassure de la sève s'en écoule, c'est gage de fraîcheur.

Riche en calcium
Originaire d'Asie, la rhubarbe a été utilisée pendant des siècles comme plante médicinale, notamment par les Chinois. C'est seulement depuis le XVIIIème siècle qu'elle est cultivée comme plante potagère. Peu calorique malgré la suavité de ses arômes, la rhubarbe permet en outre un très bon apport en calcium et en fibre.
Les variétés cultivées en France sont principalement la rheum rhaponticum et la rheum rhabarbarum ou "rhubarbe des jardins", dont les pétioles peuvent atteindre plus d'un mètre de hauteur. Plante vivace particulièrement solide, il en existe des plants plus que centenaires produisant encore de nombreuses tiges.

Insolite : un nom peu flatteur
Le nom rhubarbe provient du bas latin rheubarbarum ou rhabarbarum, ce qui veut dire « racine barbare ». Il ne faut cependant pas y voir de jugement de valeur puisque le mot "barbare" à l'époque désignait tout ce qui venait de loin.

Source principale : Les Fruits et Légumes frais
Crédit photo : "Miss Rhubarbe", Anne-Laure Bain, Bienvenue à la ferme Normandie